Ministère de la Famille
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Juillet 2024

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Préparé par la Direction de la veille et des connaissances stratégiques.

La veille a pour but d’alimenter la réflexion stratégique en rendant disponibles des informations pertinentes, utiles, rigoureuses et fiables sur des thèmes stratégiques pour le ministère de la Famille. Elle permet d’identifier les nouvelles tendances, pratiques émergentes et enjeux susceptibles d’influencer la prise de décision et de repérer les signes permettant d’anticiper les changements importants. Les conclusions des publications présentées dans ce bulletin ne reflètent pas nécessairement les points de vue ou les positions du Ministère.             

Pour toute question, n'hésitez pas à communiquer avec l'équipe de la veille.                                                                

Activités


Congrès de l’Association d’éducation préscolaire du Québec (AÉPQ), qui se tiendra les 22 et 23 novembre, à Laval, à l’école secondaire Curé-Antoine-Labelle.


Famille


Ce rapport présente des résultats issus de la deuxième édition de l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec, aussi appelée Grandir au Québec. Cette enquête de l’Institut de la statistique du Québec suit, de la première année de vie jusqu’à l’âge adulte, une cohorte d’enfants nés au Québec entre le 1er octobre 2020 et le 30 septembre 2021, soit pendant la pandémie de la COVID-19. La première collecte de données s’est déroulée de mai 2021 à mars 2022 auprès de 4 703 familles alors que les bébés avaient environ cinq mois. Les résultats portent sur les pratiques parentales, l’engagement paternel, le rythme de vie, les habitudes de vie ainsi que sur le soutien de l’entourage obtenu par les parents. Ils montrent, entre autres, qu’environ 25 % des mères et environ 14 % des pères présentent un niveau plutôt élevé de surprotection parentale (comportements de protection excessifs au regard du stade développemental de l’enfant) ou encore que le tiers des mères (33 %) et le quart des pères (26 %) considèrent leur rythme de vie comme étant très exigeant.

Qc – Expériences d’établissement au Québec de mères réfugiées originaires du Moyen-Orient ayant un enfant entre 0 et 5 ans

Cette thèse s’intéresse à l’expérience des mères réfugiées arabophones du Moyen-Orient au Québec et ayant un enfant âgé entre 0 et 5 ans. L’autrice a rencontré 15 mères lors d’entretiens semi-dirigés de 90 minutes. Elle analyse leurs valeurs et objectifs parentaux ainsi que la manière dont ils se conjuguent avec le contexte socioculturel québécois, puis présente les défis auxquels ces mères font face dans leur environnement socioculturel d’accueil, mais aussi au sein des services de santé en ce qui concerne l’accès et la qualité des services et des soins. En conclusion, elle propose cinq axes d’intervention pour optimiser les services mis en place pour soutenir les familles réfugiées. Elle appelle à une meilleure flexibilité et à une adaptation des services aux besoins des mères, à l’utilisation systématique d’interprètes de même qu’à davantage de formation professionnelle des différents intervenants.


Cette étude compare les écarts entre les couples mariés et les couples en cohabitation quant à l’emploi et aux revenus, en considérant le genre et le contexte institutionnel (union de fait, légalisation du mariage entre personnes de même sexe, etc.). L’hypothèse avancée est que le cadre législatif entourant la cohabitation entraîne des différences notables entre le Québec et le reste du Canada. Dans le contexte québécois, la législation liée aux couples en union de fait s’éloigne davantage de celle liée aux couples mariés ailleurs au Canada, ce qui, selon les résultats de l’étude menée grâce aux données de Statistique Canada de 2006, 2011 et 2016, agrandit davantage les écarts, particulièrement sur le plan des revenus. L’étude confirme que les écarts entre les couples mariés et cohabitants s’expliquent en grande partie par le genre des partenaires et en fonction des protections légales en vigueur, qui sont différentes au Québec et dans le reste du Canada.

 

Au Québec, plus du quart des adultes vivant avec leurs parents présentent une incapacité, et plus de la moitié sont touchés par des incapacités liées à la santé mentale. C’est ce que l’on apprend dans un document récemment publié par l’Office des personnes handicapées. Ce portrait de la population québécoise majeure présentant une incapacité et résidant au domicile parental, réalisé à partir des données du recensement du Canada de 2021, décrit d’abord les incapacités (prévalence, nature et gravité). Puis, il présente les caractéristiques familiales, de revenu et de logement des personnes majeures vivant avec au moins une incapacité. On observe que parmi celles-ci, plus de quatre personnes sur dix vivent dans une famille monoparentale, qu’elles vivent plus fréquemment dans une famille en situation de faible revenu et en tant que locataires de leur logement, comparativement aux personnes qui ne présentent pas d’incapacité.

Qc – Résidence des enfants après la séparation au Québec : Diversité des arrangements et facteurs associés

Cet article est basé sur les données de la première vague de l’Enquête longitudinale auprès des parents séparés et recomposés du Québec (2018), menée auprès d’un échantillon de 1 551 pères et mères. L’objectif est de mieux comprendre les formes que prend la résidence des enfants après la séparation et les facteurs qui y sont associés. Dans cette étude, l’arrangement résidentiel de l’enfant est déterminé à partir d’un calendrier de 28 nuitées. Il ressort notamment de l’analyse qu’il existe une très grande variété d’arrangements de garde (plus de 250 configurations différentes), mais que la résidence partagée paritaire représente l’arrangement le plus fréquent. Par ailleurs, les résultats montrent que les disparités sociales demeurent marquées. Par exemple, la résidence partagée est plus fréquente pour les hauts revenus et, à l’inverse, plus souvent confiée à la mère chez les parents les moins diplômés ou en cas d’inactivité de la mère et/ou du père.

É.-U. – The Power of Positive Parenting : Evidence to Help Parents and Their Children Thrive. The Ohio State University

Cette étude mesure l’épuisement parental et ses conséquences à la suite de la pandémie de COVID-19 et rappelle l’efficacité de la parentalité positive pour prévenir cet épuisement ou y faire face. Entre le 15 juin et le 28 juillet 2023, un sondage en ligne a été rempli sur une base volontaire par 722 parents vivant avec un ou des  enfants âgés  de moins  de 18 ans aux États-Unis. Les résultats montrent que l’épuisement parental est lié aux attentes (pression ou normes de parentalité) internalisées et externalisées et que 57 % des parents sondés souffraient de ce type d’épuisement. Il ressort entre autres de cette étude que la santé mentale des parents et leurs pratiques parentales ont des effets importants sur la santé mentale de leurs enfants, de même que le nombre d’activités parascolaires auxquelles participent les enfants.

Eur. – Does the (socio-political) socialization context matter for paternal involvement ?

Afin de mieux comprendre l’engagement paternel en Allemagne, les auteurs de cette recherche se sont intéressés à la socialisation des pères en lien avec les politiques sociales, et plus précisément à la prise de congés de paternité par leur père. Un échantillon de 1 053 pères a été extrait de l’enquête German AID : A family panel de 2019. À ces informations sont ajoutées des données provenant de la base de données sur les familles de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) au sujet des pères et des grands-pères. Les résultats indiquent qu’il existe un lien direct entre l’engagement paternel et les politiques sociales en vigueur, mais que ce lien est modéré par le niveau d’éducation des pères.

Intern. – The positive relationship between female employment and fertility rates : The role of family benefits expenditure and gender-role ideologies

Quelles sont les répercussions des différents types de prestations familiales sur le taux d’emploi et de fécondité des femmes? En utilisant les données de la Family Policy Database de l’OCDE recueillies entre 2000 et 2009, l’auteur de cet article remarque que dans les pays où les prestations familiales sont égalitaristes (ex. : services de garde abordables ou gratuits, congés parentaux rémunérés), on constate un effet positif sur le taux d’emploi et de fécondité des femmes. Dans les pays où les prestations sont basées sur l’impôt, on observe plutôt un effet négatif sur le taux d’emploi des femmes, mais positif sur le taux de maternité, un effet associé à une idéologie dite traditionnelle. Ces résultats invitent à réfléchir au sens de ces effets, à savoir si la politique familiale des pays façonne les attitudes à l’égard des normes de genre ou bien si ce sont les idéologies dominantes des pays qui orientent les politiques des prestations sociales.

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Enfance et services de garde

 
 

Cet article s’intéresse aux services spécialisés offerts par des professionnelles ou des professionnels de la santé ou des services sociaux (orthophonistes, ergothérapeutes, etc.) en services de garde. Il s’agit d’une revue de littérature sur la manière dont ces services s’articulent à ceux offerts dans les milieux de garde et à leurs effets sur le développement des enfants, que ce soit du point de vue mour définir les acteurs concernés, soit les familles, les professionnels et les intervenants en services de garde, et huit autres dimensions pour définir les services, permettant de connaître les types de professionnels, les enfants visés et les divers aspects des services. Certains de ces aspects et certains types de spécialistes sont moins pris en compte dans la littérature, ce qui indique un besoin de faire d’autres recherches.

Qc – Rapport du Vérificateur général du Québec à l’Assemblée nationale pour l’année 2023-2024 : Qualité des services de garde éducatifs. Audit de performance : Ministère de la Famille
 

Ce rapport du Vérificateur général du Québec à l’Assemblée nationale porte sur la qualité des services de garde éducatifs à l’enfance. Il présente quatre grands constats, qui sont ici repris en suivant la formulation du rapport. D’abord, près de 30 % des installations de services de garde dont la qualité éducative a été évaluée ont échoué, et les actions correctives mises en place par le ministère de la Famille sont jugées insuffisantes. Ensuite, le déclin du ratio de personnel éducateur qualifié dans les services de garde se poursuit. Le rapport rappelle ainsi que la proportion de services de garde éducatifs en installation qui n’atteignaient pas le ratio de deux éducatrices ou éducateurs qualifiés sur trois est passée de 32 % à 46 % entre 2018 et 2023. Il est aussi question du traitement des plaintes réalisé par le ministère de la Famille. Selon le rapport, il ne permet pas de gérer adéquatement les risques, et les interventions mises en place sont insuffisantes pour prévenir les manquements fréquents relatifs à la santé et à la sécurité des enfants. Enfin, le ministère de la Famille ne s’assure pas que la qualité des services de garde éducatifs en milieu familial reconnus est suffisante, notamment parce qu’il n’a pas entrepris l’évaluation de la qualité éducative de ces services de garde ni planifié quand elle débutera. Le rapport formule des recommandations et présente aussi les commentaires de l’entité auditée vis-à-vis des constats.

 

Ce rapport analyse l’une des mesures à envisager pour remédier à la pénurie de main-d’œuvre dans le milieu des services de garde et d’éducation à la petite enfance, soit une bonification des salaires pour le personnel éducateur qualifié, dont le coût s’élèverait à 1,2 milliard de dollars. Il brosse un portrait des services de garde au Canada et explore les effets potentiels de cette bonification sur la main-d’œuvre (diminution du taux de roulement, augmentation du personnel, etc.). L’enjeu sous-jacent de la formation nécessaire pour de nouvelles éducatrices et nouveaux éducateurs est également abordé. L’auteur estime que prendre exemple sur le contexte québécois pourrait être profitable pour le reste du Canada. De meilleurs salaires et un accès universel à des services abordables présentent divers avantages qui sont examinés dans ce rapport, ainsi que l’effet de services de qualité sur le développement des enfants.

 

L’Edmonton Council for Early Learning and Care publie une série de rapports afin de savoir si les changements apportés par le Plan pancanadien d’apprentissage et de garde des jeunes enfants mis en place par le gouvernement fédéral de concert avec les provinces répondent aux besoins des parents. Ce second rapport s’appuie sur les données d’une enquête  menée en 2022 auprès 1 400 parents d’enfants de moins de 6 ans en Alberta et analyse leur opinion sur la qualité des services reçus. Selon les résultats, 53 % des parents ayant eu de la difficulté à trouver un service de garde pour leur enfant soulignent un problème de qualité éducative, entre autres sur le plan du niveau de qualification du prestataire. De plus, la difficulté à trouver un service de garde de qualité a des répercussions notamment sur l’horaire ou le nombre d’heures de travail de plusieurs parents, et parfois même sur leur décision de réintégrer le marché du travail.


Cet article retrace l’historique des investissements en éducation à la petite enfance au Canada et explore les répercussions potentielles du Plan pancanadien d’apprentissage et de garde des jeunes enfants mis en place en 2021. S’appuyant sur un ensemble d’études et de documents politiques, l’autrice pose les bases de réflexion d’une analyse coût-bénéfices qui permettra de vérifier les répercussions qu’auront les investissements fédéraux. L’augmentation du nombre de places disponibles est certes l’un des critères de réussite, mais il doit être conjugué à une augmentation de la participation des mères au marché du travail, à l’abordabilité, et à la qualité des services. Dans cet article, l’autrice rappelle l’importance de disposer d’un large bassin de main-d’œuvre qualifiée et celle d’une présence accrue de services à but non lucratif. Selon elle, le programme doit également cibler de manière prioritaire les familles à faible revenu.

 

Dans la foulée du Plan pancanadien d’apprentissage et de garde des jeunes enfants du gouvernement fédéral, ce rapport résume les politiques de main-d’œuvre dans le domaine des services de garde mises en place par les provinces et les territoires du Canada. Il présente un portrait de l’ensemble des politiques au 31 décembre 2023, qu’il s’agisse de politiques qui découlent directement de la mise en œuvre du plan ou de politiques qui existaient avant sa mise en place. L’analyse exclut cependant le Québec, qui a conclu un accord asymétrique avec le gouvernement fédéral en raison de l’existence de son propre programme, ainsi que les politiques appliquées en territoires autochtones, puisqu’il s’agit d’un programme distinct de celui à l’étude. La première partie du rapport aborde les tendances en matière d’accès aux études postsecondaires, de rémunération, de formation continue, de perfectionnement professionnel et de réglementation en vigueur. La seconde partie analyse les aspects manquants des politiques, notamment la planification stratégique et la vision à long terme, la collecte de données et les évaluations. Cette recherche s’inscrit dans le projet  Les éducatrices et les éducateurs sont importants : une politique de main-d’œuvre pour des services éducatifs et de garde à l’enfance de qualité.

 

Cette série d’articles vise à mieux comprendre comment les municipalités gèrent, financent et offrent les services de garde d’enfants au Canada. En 2021, le gouvernement fédéral a mis en place le système pancanadien d’apprentissage et de garde des jeunes enfants afin de financer des places en services de garde d’enfants à 10 $ par jour. Le premier article étudie les projets similaires à l’étranger afin de connaître les avantages et les désavantages d’un tel système. Le deuxième article se concentre spécifiquement sur l’Ontario, où des services de garde sont offerts par les municipalités, et analyse les responsabilités et les rôles des différents ordres de gouvernements en lien avec les mesures qui devront être prises  d’ici les 20 prochaines années pour atteindre les objectifs dans cette province. Le troisième présente une feuille de route qui sera utile aux municipalités, et enfin le quatrième article décrit le rôle que pourront jouer les gouvernements afin de répondre à la pénurie de main-d’œuvre dans les services de garde.

 

Les auteurs de cette recherche étudient les effets de l’augmentation de l’accès universel aux services de garde d’enfants chez les mères à faible statut socioéconomique en Allemagne. Ils ont recruté 607 familles et ont interviewé les mères une première fois entre août et octobre 2018, tout en les informant et en leur offrant de l’aide pour avoir accès à des services de garde. Durant l’été 2019 et à nouveau au printemps 2020, de nouvelles entrevues téléphoniques ont été réalisées. Les auteurs ont observé plusieurs effets : une augmentation du revenu du ménage de 10 % et de celui de la mère de 22 %. Aussi, un plus grand nombre de mères avaient trouvé un emploi (augmentation de 160 %). De plus, l’élargissement de l’accès aux services de garde permet notamment plus d’égalité entre les pères et les mères dans la sphère domestique.


L’auteure de cet article s’intéresse au concept de recherche participative en éducation à la petite enfance. Selon elle, la recherche devrait s’ouvrir aux personnes impliquées dans le domaine de la petite enfance, que ce soit le personnel éducateur, les parents ou les enfants comme parties prenantes et reconnaître, notamment, le savoir expérientiel. L’auteure compare trois approches  pour  ce type de  recherche  et en  dégage  les caractéristiques,  les avantages  et les  enjeux. Ces approches peuvent notamment diminuer l’injustice sociale, redonner du pouvoir aux personnes qui interviennent sur le terrain et prendre mieux en compte les besoins de la communauté concernée, mais peuvent parfois aussi présenter des limites difficiles à contourner, car certaines personnes sont parfois soumises à des obligations les empêchant de participer activement au processus de recherche.


Des entrevues et un groupe de discussion menés dans le cadre de cette étude faite dans trois villes néerlandaises permettent de recueillir les avis des parents, du personnel éducateur et des décideurs quant au jeu risqué. Les parents souhaitent avant tout protéger leurs enfants, tout en comprenant l’importance de la prise de risque pour l’apprentissage et le développement des enfants. Ils valorisent la sécurité des milieux de jeu, ainsi que la supervision des éducatrices et éducateurs. Il revient à ceux-ci de tenter de rétablir l’équilibre entre la mise sur pied de jeux permettant aux enfants de prendre des risques et le respect du désir des parents. Les éducatrices et éducateurs sont toutefois restreints davantage encore par les règles et les politiques mises en place par les décideurs, qui sont eux-mêmes influencés par les réserves exprimées par les parents. Les milieux de jeu sont soumis à des certifications et à des évaluations, nuisant à des jeux de nature plus spontanée et créative.


Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre et de taux de roulement élevé des personnes employées en soin et en éducation à l’enfance, cette étude australienne cherche à mieux comprendre le travail émotionnel du personnel éducateur auprès des familles. Les autrices ont identifié dans les rares études qui ont examiné le sujet trois éléments qui interviennent en priorité sur le travail émotionnel du personnel éducateur : ceux qui concernent la nature de leur lien avec les familles, d’autres relatifs aux bénéfices du partenariat entre le personnel éducateur et les familles, et ceux relatifs aux implications professionnelles et au bien-être. Elles concluent qu’il est nécessaire de poursuivre la recherche sur le sujet dans une perspective féministe afin d’avoir des données probantes fiables et ainsi pouvoir répondre plus efficacement à la crise de la main-d’œuvre en éducation à l’enfance.

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Intimidation


 

Cette étude s’intéresse au rôle modérateur de la pleine conscience dans l’association entre le désengagement moral et la perpétration de la cyberintimidation. Le désengagement moral permet à un individu de commettre sans remords des actes tout en sachant que les répercussions seront négatives. À l’aide d’un questionnaire en ligne, les chercheuses ont interrogé les jeunes (N=586) de cinq écoles australiennes, soit 239 filles et 347 garçons âgés de 10 à 16 ans. L’étude ne permet pas de confirmer entièrement l’hypothèse d’une association négative entre la pleine conscience et la cyberintimidation. Toutefois, les résultats confirment l’association entre le désengagement moral et la perpétration de cyberintimidation, une association qui est modérée par la pleine conscience. En d’autres mots, plus la pleine conscience est pratiquée, moins la relation entre le désengagement moral et la perpétration de la cyberintimidation est forte. Enfin, les autrices suggèrent d’intégrer la pleine conscience dans les stratégies de lutte contre la cyberintimidation.

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Dernière mise à jour :
24 juillet 2024